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Procrastination : Mal Incurable ou simple Paresse ?


Procrastination quand tu nous tiens ! Personne n’est à l’abri de cette tendance à repousser les choses au lendemain, cependant chez certains elle peut s’exprimer avec plus de virulence, au point de devenir pénalisante. Alors, es-tu condamné. e à systématiquement procrastiner, au risque de ne rien voir aboutir ? Je te rassure tout de suite, ce n’est pas le cas. Quant à savoir si tu peux te débarrasser de ce penchant, cet article t’indique la marche à suivre grâce à des conseils éprouvés et issus de mes coachings. Mais avant de réfléchir à comment arrêter de tout remettre à demain, il est important de pouvoir identifier les signes révélateurs d’un vrai procrastinateur.rice et d’en comprendre les origines.


Procrastination : à quoi peut-on la reconnaitre ?

Sans trop m’attarder sur la signification du mot, je voudrais surtout insister sur les effets qu’elle engendre et donc la manière de la détecter. Si tu es sujet. e à ce comportement, ou un proche, cela te permettra peut-être de créer un déclic salvateur et de te décider à lutter contre cette manie.

Il est bien tentant de différer les tâches franchement pas valorisantes, voire angoissantes, du type : déclaration d’impôts, repassage, prise de rendez-vous chez le dentiste, etc. Le problème, c’est que lorsque l’on prend l’habitude de rester dans sa zone de confort, il devient également difficile d’en sortir pour des choses plus importantes comme au travail ou ses relations personnelles. Et c’est là que ça se complique.

En tant que freelance, je peux vous dire que cette inclination peut engendrer beaucoup de stress et même de culpabilité. Dans un premier temps, je ressens une sorte de soulagement à ne pas avoir à faire… disons… un post Instagram 😉 sur un tout nouveau projet de retraite yoga. Cependant, si je ne communique pas sur les évènements à venir, personne ne pourra y assister et je ne pourrai pas continuer à proposer ce type de format. Cette tâche reste donc dans un coin de ma tête et je n’en suis pas libérée. Jusqu’à franchir le cap et oser parler de mon idée, je suis anxieuse et tendue.

La procrastination n’est pas une maladie, mais elle est reconnaissable par certains symptômes, psychologiques ou physiques tels que :

  • le stress, la pression ;

  • l’anxiété ;

  • un sentiment d’oppression ;

  • des tensions ;

  • des lourdeurs ;

  • l’impression que ton corps est figé, qu’il stagne ;

  • la recherche constante d’équilibre.

Si tu te retrouves dans cette description, il est fort possible que tu en souffres. Cependant, comme je te le dis souvent, rien n’est définitif, tout est impermanent. Je te propose donc maintenant de te concentrer sur ce qui est à la source de ta procrastination afin de pouvoir efficacement l’éliminer ou au moins, en réduire l’impact.


Procrastinateur du quotidien : quelles en sont les causes ?

Que tu sois du genre à repousser systématiquement tes tâches ménagères, le traitement de tes emails ou la reprise d’une activité sportive, cela peut s’expliquer de plusieurs manières. Tu peux faire preuve d’un défaut voire d’une allergie à l’organisation ou cela provient de ta personnalité (attention il n’est surtout pas question ici de faire son auto critique). Donc tout en conservant un maximum de bienveillance envers toi, penchons-nous sur les interprétations des psychologues :

Facteurs internes

Facteurs externes

Facteurs organisationnels

Un rapport complexe au temps : peur de s’engager dans la durée, crainte de la fin.

L’anxiété : une inquiétude extrême causée par une situation identifiée.

La peur de l’échec.

Le perfectionnisme.

Le sentiment de ne pas être à la hauteur.

L’incapacité à prendre des décisions.

Le refus des responsabilités : préférer agir tel un enfant pour qui les parents se chargent de tout.

Des récompenses lointaines, peu voire pas alléchantes.

Des objectifs pas ou peu définis.

Une mauvaise gestion de ton temps : par exemple, certaines personnes ont l’impression de ne pouvoir travailler que sous pression, quand ils sont au pied du mur.

Détester anticiper ou se projeter dans le futur.


Voilà, autant de raisons de ne pas se lancer ! Tels quels, les avantages sont plus grands à ne rien faire. Ce n’est donc pas une simple question de fainéantise, ni une pathologie que seul un psychiatre pourra guérir. Et ce n’est pas non plus une fatalité. Mais alors que faire pour contrer ce phénomène ? J’y viens dans quelques lignes.


Arrêter de procrastiner : quelles solutions ?

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Comment arrêter de procrastiner ? Je vous livre quelques tips

Je suis évidemment loin d’échapper à la tendance. Pour autant, le jour où elle a touché ma pratique de yoga, j’ai décidé de prendre le problème à bras le corps. Je me suis fixée pour objectif de me mettre sur mon tapis, chaque matin au lever et de réaliser 15 à 20 minutes de postures et assouplissements. Sans pression de résultat ni d’engagement trop contraignant. Il se trouve que le simple fait d’inclure le yoga à mon quotidien, même par petites touches, a suffi à me donner l’envie et le besoin de faire plus. J’ai ajouté naturellement de courtes méditations en début de séance et un savasana pour la clôturer. Puis, je suis passée de 15 minutes à 1 heure. Certains jours, je me contentais bien sûr de 20 minutes de calme et d’introspection. J’avais cessé de craindre de ne pas pouvoir intégrer le yoga à ma vie pour lui accorder une place croissante.

Si je partage avec toi mon expérience personnelle, c’est dans le but de t’aider et de te rendre les choses plus faciles. Cet exemple atteste que le voyage (comme toute action) commence par un premier pas.

Certains sujets, comme celui du développement personnel, sont plus complexes à appréhender. Notamment parce qu’ils demandent à être vigilant. e dans la durée. Si une baisse d’énergie ou de moral se fait sentir, tu peux être sûr. e qu’il te faudra redéployer tous mes stratagèmes. Dans ce cadre, l’approche du coaching est de ne se fixer que des objectifs atteignables, quantifiables et divisibles en petites actions. Par exemple, si ton frigo est vide et que tes réserves de plats maison congelés ou de conserves sont épuisées, commence par définir les quelques aliments que tu apprécies et qui te permettront de réaliser 3 repas agréables. Ajoutes-y quelques produits de première nécessité et deux lunchs tout prêts. Le batch cooking attendra ! Et si tu ne manges pas très équilibré ou léger les prochains jours, ne t’en veux pas trop, car un bon moyen pour arrêter de procrastiner est de trouver du plaisir à faire les choses. Alors, n’hésite pas à intercaler quelques objectifs « bonheur » et garde en tête qu’il s’agit d’un début, l'étape suivante ira plus loin, mais elle sera bien moins pénible.

Ton problème se situe peut-être plutôt dans la sphère professionnelle ou créative. Dans ce cas, essaie avant tout de te détacher de tout perfectionnisme. Lance-toi et apprends à apprécier le chemin. Il sera toujours temps de revenir sur les détails lorsque tu seras libéré. e de l’emprise inconsciente de la To do list.


Tu ne l'avais peut-être pas réalisé, mais encore une fois, c’est la peur qui te dirigeait, t’entravait ou une tendance au chaos domestique. Ainsi, pour ne plus tergiverser et repousser à plus tard, je te recommande dans un premier temps de revoir tes ambitions à la baisse. Fais baisser la pression que tu te mets sur les épaules ! Découpe et réduis ce que tu as à faire. Complète et améliore dans un second temps. Enfin et surtout, n’oublie pas de te faire plaisir. Si tu joues le jeu, tu devrais vite te sentir mieux, plus léger. e et peut-être même que tu verras naitre une nouvelle dynamique. C’est tout le mal que je te souhaite.


Namasté,

Élodie


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